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Pédagogie

 

Introduction :

 La pédagogie n’est pas une science, elle est née à la fin du XIXème siècle, période ou l’on a pris conscience que l’enfant n’est pas un adulte en miniature et que par conséquent il faut trouver des méthodes d’apprentissages différentes de celles utilisées pour les adultes.

Définitions :

 Pédagogie

vient du grec « paidos » et « agein » qui conduit l’enfant. C’est l’esclave qui conduit l’enfant du maître à l’école. Présent pendant durant les cours, il fait réciter l’enfant sur le chemin du retour. Nous sommes donc en tant que pédagogue des médiateurs entre le savoir et  l’enfant. La pédagogie c'est la centration sur l'enfant, elle régit les relations entre l'élève et la maître et elle impose des démarches et des processus.

 

Instruction :             

Ce mot vient du latin « instruere » ranger, insérer, construire. C’est un acte de transmission, celui qui sait transmet à celui qui ne sait pas. Il n’y a pas de relation affective, je transmets point ! C’est un cours magistral à sens unique, il reste confiné dans la sphère cognitive. 

            Aujourd’hui on est passé de l’instruction civique à l’éducation civique pour finalement arrivé à la citoyenneté, ces changements de termes ne sont pas innocents. On doit aujourd’hui  transmettre des valeurs et non les instruire ; entre savoir et acquérir, il y a une différence de taille (acquérir c’est s’approprier le savoir). l'instruction c'est la sphère des savoirs.

Éducation :

 C’est guider conduire vers un projet, c’est amener la personne de sa naissance à son autonomie. L’EPS c’est éduquer dans le contexte de son corps. L'éducation c'est la sphère des valeurs qui prend en compte toute les virtualités de l'individu.

Formation :

            Dans le terme formation, il y a un rôle social à jouer. C'est la sphère des statuts et des rôles sociaux.

            Exemple : la formation professionnelle.

Rq :

L’enfant ou l’élève est curieux, il faut donc l’ouvrir au monde. Le pédagogue doit avoir une trousse ludique pour que le contenu de ses cours puisse passer. Il faut donc utiliser leurs préoccupations pour qu’ils acquièrent les apprentissages. Tout cela n’est vrai par ailleurs que si la pensée et le comportement sont structurés. La pédagogie est une méthode et un moyen au service de l’enfant. L’enfant est au centre du processus éducatif. Acquérir des démarches et des méthodes provoque une relation positive entre l’enseignant et l’élève.

La didactique :

            C’est la prise en compte de la logique des savoirs dans chacun de leurs domaines. Il existe différentes façons d’aborder la même matière.

L’enseignement et l’apprentissage.

            C’est un peu la différence que l’on fait dans la langue anglaise entre to teach et to learn.

            Enseigner : l’enseignant apprend à quelqu’un

                                                                   shéma de la relation entre les savoirs, les enseignants et les élèves                                                              

Historique des courants pédagogiques

Il existe 3 grands modèles :

-          Le modèle de l’empreinte

-          Le conditionnement

-          Les constructivistes

Chaque méthode ayant sa propre logique et ses limites

L’empreinte :

L’enfant est une page blanche que l’enseignant ou le pédagogue remplit et donc on part du fait que l’élève ne connaît rien. L’enseignant ne part pas des pré requis (les connaissances de l’élève sont nulles).

Dans ce courant il y a un émetteur et des récepteurs, le récepteur étant passif. On demande dans ce cas là  :

-         De l’attention

-         Des efforts

-          De la volonté

Une chose est certaine dans ce courant pédagogique : l’élève reste passif.

Ce type de pédagogie ne marche bien que si l’enseignant est un bon orateur et bien organisé (des exemples du plus simple au plus complexe). Dans cette théorie l’échec n’est pas le problème de l’enseignant et il n’existe par ailleurs aucun problème. Par définition ces enseignants ne progressent pas et ne se remettent pas en question.

Remarque :

Dans leur développement les enfants passent dans leur relation, du corps à corps à l’étape du mot à mot pour exprimer leurs maux.

Le courant pédagogique de l’empreinte marche si les élèves sont motivés et quand ils disposent de structures intellectuelles égales à l’enseignant. Ce qui n’est pas le cas de nos élèves. Si les élèves ont une structure intellectuelle égale à l’enseignant, il n’en demeure pas moins que leurs connaissances restent lacunaires et non organisées.

Le conditionnement :

C’est le courant des béhavioristes comme Watson et Skinner. C’est la pédagogie de la boîte noire….(la suite à la prochaine session)

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