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Les sensibilités proprioceptives

I)       Introduction

II)     Neurones

III)   les contraintes de la gravité et l'équilibre

IV) organisation cérébrale

V)   schéma

Introduction


Les récepteurs de la sensibilité proprioceptive se trouvent essentiellement au niveau des muscles et des tendons. Ils renseignent sur l'état d'étirement du tendon ou de contraction du muscle. Il existe aussi des récepteurs, tels les corpuscules de Pacini, qui se trouvent en profondeur de certains organes, comme le pancréas.

Les autre récepteurs sont pour :

Le goût

L'olfaction


L'équilibre et l'audition


Les récepteurs sont en contact avec un milieu liquide et l'information est transmise par le milieu liquide. Les récepteurs de la sensibilité statique (organe de l'équilibre) et de la sensibilité acoustique (organe de l'audition), baignés par l'endolymphe, sont situés dans l'oreille interne. Au niveau du vestibule  se trouvent les organes de l'équilibre et au niveau du limaçon l'organe de l'audition.

Organe de l'équilibre

Le vestibule possède deux parties : la lacune et l'utricule. De l'utricule partent trois canaux : les canaux semi-circulaires, contenant aussi une lumière avec de l'endolymphe. Les maculas sacculaires et utriculaires sont des concentrations de cellules sensorielles qui présentent au pôle supérieur des différenciations ciliaires et stéréociliaires plongeant dans une membrane otolithique. A leur partie basale, elles possèdent une arborisation nerveuse. Lorsque la tête bouge, l'endolymphe fait vibrer la membrane otolithique qui impressionne à son tour les prolongements ciliaires et stéréociliaires des cellules.

Organe de l'audition

La sensibilité :  Claude Bernard (physiologiste) parlait d’irritabilité. Aujourd’hui c’est la capacité de connaître les variations physico-chimiques de l’environnement. C’est donc la propriété qu’a un être vivant ou un de ses organes d’être informé des modifications extérieures ou intérieures et d’y réagir de manière adéquate. Tous les facteurs physiques et psychiques de l’environnement  peuvent varier. Il faut donc une spécialisation des récepteurs. Les récepteurs quant  à eux traduisent cette variation par un message nerveux ce sont des transducteurs codeurs.

Les récepteurs :

Tous les récepteurs ont les mêmes caractéristiques :

-                    Excitables par un stimulus particulier

-                    Le stimulus est codé

-                    Ce stimulus est transcodé en message

-                    Le récepteur est plus ou moins sensible, il présente donc un seuil d’excitabilité.

-                    Au-delà d’un maximum il ne peut plus coder, cela se traduit par la douleur.

-                    Le récepteur  s’adapte plus ou moins : il peut avoir des réactions lentes à immédiates. Quand un récepteur a réagi, il présente une période de non-excitabilité, appelée période réfractaire.

Les différents types de sensibilité :

-                    La sensibilité extéroceptive : les sens extérieurs

-                    La sensibilité intéroceptive : les sens intérieurs

-                    Proprioceptive (définie ci-dessus)

La somesthésie regroupe la  sensibilité intéroceptive et proprioceptive, c’est  la sensibilité consciente généralisée : tactile, thermique et la position du corps dans l’espace. Toutes ses sensibilités arrivent à l’aire somesthésique. 

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Les neurones

schémas (le lien)

Les neurones  dans le système nerveux, ils assurent la communication entre le corps et le cerveau dans le cerveau, ils forment un ensemble de réseaux et chacun de ceux-ci a une tâche spécifique.

Chaque neurone a un corps cellulaire, aussi appelé soma ou péricaryon. Ce corps cellulaire contient le noyau. Il y a un noyau dans toutes les cellules du corps humain, destiné à diriger les activités de la cellule. C’est donc le centre de contrôle de la cellule. Mais revenons au corps cellulaire. Mettons immédiatement quelque chose au clair: les neurones communiquent entre eux, mais de quelle manière? Le moyen de communication est tout à fait extraordinaire! Tout comme de nombreuses machines inventées par l’homme (ordinateur, fibre optique…), les neurones communiquent entre eux au moyen du langage binaire! Cela fonctionne de façon tout ou rien: ils envoient une impulsion lorsqu’ils parlent (1 en binaire), et une absence d’impulsion lorsqu’ils ne parlent pas (0 en binaire). Ces impulsions ont comme nom potentiel d’action. Ce terme est extrêmement important puisque c'est l’unique moyen de communication des neurones, et de ce fait du cerveau! Maintenant que nous savons que les neurones communiquent entre eux avec des potentiels d’action, voyons le rapport avec leur corps cellulaire.

 En haut du corps cellulaire se trouvent  les dendrites. Les dendrites d ’un seul neurone se connectent en moyenne aux autres neurones grâce à 1000 à 10 000 connections!!  

L’axone est entouré d’une gaine en colimaçon, la gaine de myéline qui présente des étranglements ou nœuds de Ranvier, la gaine de myéline est un isolant électrique.

L’ensemble des axones forme la substance blanche et l’ensemble des corps cellulaires la substance grise. Un nerf regroupe plusieurs faisceaux de milliers d’axones. L’écorce de l’encéphale est grise et l’intérieur est blanc.

Le potentiel membranaire :

Entre l’intérieur et l’extérieur de l’axone, il y a un courant appelé potentiel membranaire de –70 mv Il y a en fait plus de sodium Na+ qui sorte que de rentrée de potassium K+ cette différence fait que l’extérieur est plutôt chargé négativement et l’intérieur positivement. Mais si l’on excite l’axone cette tendance s’inverse et il y création d’un courant local qui se propage rapidement du corps cellulaire vers le boutons synaptique. La membrane pré-synaptique libère le contenu de vacuoles chargées en neurotransmetteurs qui traversent l’espace synaptique (fente) et se fixent sur la mémoire post-synaptique du corps cellulaire suivant qui va traduire ce message chimique en message nerveux. La quantité de neurotransmetteurs joue sur l’excitabilité de la cellule suivante.  

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Les contraintes de la  gravité et le maintien de l’équilibre

Chaque espèce et soumise à la pesanteur. Le squelette qui est articulé s’écroulerait s’il n’y avait pas de tonus musculaire. Le corps est en constant équilibre sans que l’être humain en soit conscient.

Il y donc des récepteurs, des conducteurs et des effecteurs.

Les récepteurs :

1)     myo-articulaire

2)     secondaire, vestibulaire et tendineux

3)     Vision, peau, osseux

Ces récepteurs sont la cause du tonus musculaire et les muscles résistent à la flexion, les muscles extenseurs sont toniques et les fléchisseurs sont décontractés. Il y a en fait un contrôle constant des muscles.

Le réflexe de base est le réflexe myotatique (Réflexe de contraction du muscle en réponse à son propre étirement. Un réflexe est un acte sans stimulation du cerveau mais de la moelle. C’est un réflexe médullaire.)

A l’intérieur des fibres musculaires, l’on trouve des fuseaux neuromusculaires avec un axone en spirale qui réagit à l’étirement du muscle, il envoie des informations aux fibres sensitives qui arrivent par la corne dorsale de la substance grise de la moelle et transmettent l’information à un moto neurone situe dans la corne ventrale de la substance grise. Ce moto-neurone (Yamaha J) transmet l’information à une fibre motrice qui régule à son tour l’extension de la fibre musculaire. Plus il y a de moto-neurones stimulés et plus la réaction est forte.

Il existe des inter-neurones qui modèrent l’action des moto-neurones et qui agissent aussi sur les moto-neurones des muscles antagonistes pour les relâcher.

Remarques :

La vision  centrale diminue le tonus musculaire, c’est la vision périphérique qui prévoit ce qu’il faut faire.

La proprioceptivité est la sensibilité qui permet de prendre conscience de la position de tous les segments de son corps dans l’espace et l’appréciation de leur déplacement dans l’espace.

schémas (le lien)

Le réflexe vestibulaire :

Le rôle de l’oreille interne :

Le système vestibulaire et labyrinthique possède une place prépondérante dans la régulation posturale.

Les 3 canaux semi- circulaires

Ces canaux contiennent les cellules ciliées qui sont sensibles à l'accélération angulaire. Le liquide se déplace par inertie si la tête subit une accélération angulaire : le déplacement de l'endolymphe exerce une pression sur les cils des ¢ sensorielles qui sont reliées à des terminaisons nerveuses qui vont indiquer la position du corps.

Utricule et saccule

Les cellules ciliées sont sensibles aux variations de l'axe de la gravité. Au niveau des macules otolithiques, une masse gélatineuse contenant des cristaux d'apatite est littéralement suspendue aux cils des cellules sensorielles ; son déplacement en fonction des mouvements et de la position de la tête par rapport à la gravité engendrent une activation sélective des cellules sensorielles.

L’utricule et le saccule constituent le système maculaire.

schémas (le lien)

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Organisation cérébrale

Le sillon de Rolando jouxte l’aire motrice sur laquelle tous les membres n’ont pas la même surface de représentation. De l’autre coté de ce sillon se trouve l’aire somesthésique. Les projections vestibulaires  et musculaires sont parfois simultanément sur ces 2 aires en même temps. Par conséquent si l’une d’elle est détruite le tonus musculaire persiste.

Le cervelet :

Le cervelet exerce un contrôle moteur, il est formé de trois lobes. Il établit des schémas moteurs du mouvement rapide et en maintient l’équilibre. Il contrôle aussi les nystagmus.

Le tronc cérébral :

Les noyaux gris centraux permettent la coordination des mouvements lents.

Conclusion : la notion d’espace résulte de la confrontation des sensations extéroceptives et proprioceptives. Développer la proprioceptivité chez l’aveugle très tôt limite son manque de perception extéroceptive.

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